OpenAI se défend sur les droits d’auteur de ChatGPT NY Times

Suite aux poursuites du New York Times contre OpenAI en décembre, la réponse de Sam Altman, fondateur de ChatGPT, ne s’est pas fait attendre.

ChatGPT NY Times agence de communication tunisie

Le 27 décembre dernier, le New York Times a déposé une plainte devant un tribunal de New York, alléguant que Microsoft et OpenAI, par l’intermédiaire de leur chatbot ChatGPT, auraient causé un préjudice financier considérable au célèbre quotidien américain. Les poursuites soutiennent que les deux entreprises ont utilisé le contenu du New York Times sans autorisation pour développer et commercialiser leurs produits d’intelligence artificielle générative.

Les allégations du New York Times :

Selon les déclarations d’un porte-parole du New York Times, les lois sur les droits d’auteur protègent le journalisme du quotidien, et Microsoft ainsi que OpenAI auraient enfreint ces droits en utilisant leur travail à des fins commerciales sans obtenir la permission nécessaire. Le média reproche également à OpenAI d’avoir accordé une importance particulière aux contenus du Times dans la construction de son modèle d’apprentissage, créant ainsi une préférence qui reconnaît la valeur du travail journalistique.

Les bases de la plainte : Le New York Times affirme que l’intelligence artificielle générative de ChatGPT repose sur des modèles d’apprentissage massif construits en copiant des millions d’articles protégés par les droits d’auteur du quotidien. De plus, le chatbot est accusé d’avoir pu reproduire des contenus du journal de manière presque identique. Le quotidien affirme avoir tenté de négocier une compensation avec Microsoft et OpenAI, mais ces efforts ont été vains, conduisant à la décision de porter plainte.

Réponse d’OpenAI :

OpenAI a réagi aux accusations du New York Times le 8 janvier, déclarant que les poursuites étaient une surprise et une déception, qualifiant également la plainte de sans fondement. En réponse, la firme a clarifié son positionnement en quatre points. Tout d’abord, OpenAI collabore avec des agences de presse, comme en témoigne son partenariat avec le groupe allemand Alex Springer. Des discussions similaires étaient en cours avec le New York Times pour établir une collaboration.

Points de clarification d’OpenAI :

En réponse aux allégations, OpenAI a expliqué au Times que le contenu du journal ne contribuait pas de manière significative à la formation de ses modèles. La firme a également rejeté les accusations de « régurgitations » de contenus, les attribuant à des anciens articles proliférant sur des sites web tiers. OpenAI a souligné que le Times n’a jamais fourni de preuve de ces régurgitations et a rappelé que son processus de désinscription, adopté en août 2023, empêche l’accès aux sites du journal pour l’entraînement des modèles.

Conclusion : En dépit des poursuites du New York Times, OpenAI soutient son engagement envers le journalisme et espère toujours établir un partenariat constructif avec le média. La bataille juridique en cours souligne les défis émergents liés à l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le domaine de l’édition et soulève des questions sur les droits d’auteur et la responsabilité dans le développement de telles technologies.

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Ikigai
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