Le chien de garde de la vie privée au Japon a déclaré vendredi avoir averti OpenAI, la start-up soutenue par Microsoft derrière le chatbot ChatGPT, de ne pas collecter de données sensibles sans le consentement des personnes.

OpenAI devrait réduire au minimum la collecte de données sensibles à des fins d’apprentissage automatique, a déclaré la Commission de protection des informations personnelles dans un communiqué, ajoutant qu’elle pourrait prendre des mesures supplémentaires si elle avait d’autres préoccupations.

Les régulateurs du monde entier s’efforcent d’élaborer des règles régissant l’utilisation de l’intelligence artificielle générative, qui peut créer du texte et des images, dont l’impact est comparé à l’arrivée d’Internet par ses partisans.

Bien que le Japon ait été en retard sur certaines tendances technologiques récentes, il est considéré comme ayant un plus grand intérêt à suivre les avancées de l’IA et de la robotique pour maintenir sa productivité alors que sa population diminue.

Japon watchdog a souligné la nécessité de trouver un équilibre entre les préoccupations de confidentialité et les avantages potentiels de l’IA générative, notamment en accélérant l’innovation et en traitant des problèmes tels que le changement climatique.

Aussi, le Japon est le troisième plus grand contributeur de trafic sur le site web d’OpenAI, selon la société d’analyse SimilarWeb.

Le PDG d’OpenAI, Sam Altman, a rencontré en avril le Premier ministre Fumio Kishida en vue d’une expansion au Japon, avant le sommet des dirigeants du Groupe des Sept (G7), où Kishida a dirigé une discussion sur la réglementation de l’IA.

L’UE, un pionnier mondial de la réglementation technologique, travaille sur ce qui pourrait être le premier ensemble de règles régissant l’IA.

Altman a déclaré la semaine dernière qu’OpenAI n’avait aucun projet de quitter l’Europe, après avoir suggéré précédemment que la start-up le ferait si les réglementations de l’UE étaient trop difficiles à respecter.